Protozoaire (2µ to 1mm)
Il y a un protozoaire extrêmement
petit
en
forme de haricot avec une queue à chaque
extrémité (en fait ce
n'est pas du
tout le
cas, mais l'impression qu'on en a à
moins
d'avoir un microscope puissant et de
haute
qualité). Son nom est Bodo.
Il n'est
pas
toxique du tout, il n'ennuie pas vraiment
les algues. Sans doute les aide-t-il
à cause
de la petite quantité de gaz carbonique
qu'il
laisse dans l'eau? De toutes façons,
c'est
pratiquement impossible de s'en débarrasser
et de le garder hors de la culture
- quelque
chose comme les fourmis dans la cuisine
l'été.
Dessin des protozoaires
Amibes
Mais il y a un autre protozoaire
qui peut
manger la spiruline. C'est l'amibe.
R.R.Kudo
décrit 74 espèces
d'amibes. Il y en a seulement
une qui est dangereuse pour l'homme:
c'est Entamoeba histolytica. Les formes végétatives sont rarement vues
en dehors du corps de l'hôte
(homme, chien,
chat). Cette amibe se dissémine
par ses kystes
(genre d'œuf) qui sont tués
dans l'eau à
45° en une heure et en quelques
secondes
à 55°. La température
à l'intérieur d'un
séchoir solaire est entre
50 et 65° et le
séchage prend environ
4 heures, aussi si
les fermiers de spiruline observent
les règles
normales d'hygiène, le
risque venant des
amibes est extrêmement
bas.
Comme pour les autres protozoaires,
laisser
la température de la culture
monter entre
40 et 45° pendant un jour (avec
la montée
de pH qui l'accompagne) est très
efficace
pour éliminer les amibes
de toutes
sortes.
Dessins d'amibes reproduction
de K.G. Grell
|
Algues
La culture peut être contaminée
par d'autres
algues. Mais à cause de la haute
salinité
et du pH élevé,
le milieu de culture de la
spiruline n'est pas un milieu
favorable à
la plupart des autres algues.
A une concentration
en sels de 20 grammes par litre
presque toutes
les algues pouvant contaminer
sont éliminées.
Il est donc assez surprenant
que la diatomée Navicula, une algue jaune-vert, et l'algue verte Chlorella puissent être trouvées dans
des cultures
de spiruline mais elles ont une
tolérance
remarquablement étendue pour
le pH et la
salinité. Heureusement,
elles vivent d'habitude
au fond du bassin et si la culture
de spiruline
est assez dense - de sorte que
très peu de
lumière ne pénètre
jusqu'au fond du bassin
- ces algues deviennent rarement
un vrai
problème. Si elles commencent
à "coloniser
la culture", on peut arrêter
les roues
à aubes, récolter
la spiruline de la partie
haute du bassin - la transférant
dans un
autre bassin - et ensuite laisser
les chlorelles
ou les Navicula sédimenter
au fond du bassin,
enlever le reste du milieu doucement
et nettoyer
le fond du bassin.
 |
Il y a quelques algues bleues ou Cyanobactéries
qui sont toxiques pour l'homme
ou d'autres
animaux. Elles peuvent être
découvertes en
regardant la culture au microscope
et identifiées
en mesurant ce que vous voyez,
puis vous
pouvez comparer ces dimensions
et autres
caractéristiques à
celles d'une clé qui donnent
les dimensions pour 102 des espè:ces
de la
famille des Oscillatoriacées
- dont la spiruline
est membre. D'autres algues qui
peuvent être
toxiques (pas toujours) comme
Anabaena, Aphanizomenon
flos aquae et Mycrocystis aeruginosa
sont
facilement identifiables, même
avec un microscope
de peu de grossissement. Quelques
unes de
ces toxines sont des protéines
complexes
qui paralysent les nerfs. Nous
croyons que
les algues les utilisent pour
se protéger
et décourager des concurrents
pour leurs
réserves en nourriture.
Elles ne pensent
pas à nous quand elles
produisent leurs toxines,
mais nous devons nous en souvenir
quand nous
produisons de la spiruline.
Clés d'identification des 0scillatoriacae, et Spirulina platensis
(based on Desikachary, 1959)


Si l'on n'a pas la possibilité
de tester
les toxines par des moyens biochimiques
et
des analyses physiques sophistiqués,
il y
a un test biologique très
simple,
en utilisant
l'Artémia salina (un crustacé
d'eau salé
d'un centimètre de long
qui se
reproduit
par la formation de kystes).
Ces kystes apparaissent
comme de petits oeufs bruns de
2/10ième de
millimètre de diamètre.
Si vous
les immergez
dans une solution d'eau salé
à 1% pendant
un jour et demi à 20 à
25° ces
kystes éclosent
et donnent de petits nauplii
d'Artémia qui
sont des nageurs très
actifs.
Si vous soupçonnez
que des toxines sont présentes
dans une culture,
vous n'avez qu'à ajouter
quelques
gouttes
de l'eau de cette culture dans
un petit aquarium
(fait à partir de 2 lames de
microscope)
et contenant ces Artémia
juste
éclos. S'il
y a des toxines, les nauplii
vont commencer
à nager lentement en cercles
et vont mourir
en peu de temps.
Bactéries
Il y aura des bactéries
dans
le bassin de
culture, exactement comme il
y a des bactéries
partout. Le risque spécial
est
que des gens
infectés par des bactéries
pathogènes
puissent
contaminer la culture. Heureusement,
le pH
préféré
de la plupart de nos
bactéries pathogènes
- aussi bien que celui des levures
et champignons
- est entre 6,0 et 8,0 aussi
est-ce très
peu probable qu'elles poussent
dans une culture
de spiruline (10,5). Dans le
cas où le bassin
contienne des pathogènes
ou que
quelqu'un
les introduise en manipulant
le "gâteau"
d'algues pendant la récolte,
ces pathogènes
sont tués par la chaleur
pendant
le séchage,
qu'il soit solaire, par atomisation
ou par
mixage. Et le fait d'être
sec,
surtout si
le séchage a été
rapide, réduit
aussi le
nombre de bactéries viables.
Virus
Les virus les plus résistants
sont tués par
la chaleur à 75° ou moins
en une heure. A
des températures supérieures
le temps nécessaire
est écourté rapidement,
aussi le séchage - au soleil, par atomisation
ou
mixage - est un rempart contre
les contaminations
virales.
La plupart des virus sont
inactivés
en 20
minutes à 50° à
60°.
Les algues productrices de toxines
Quelques fois il y a confusion entre la SPIRULINE
et les "algues" qui produisent
des toxines
POUR PLUS DE DETAILS voir "the Letter:
Rebutal to the Editor of the Straits Times
Tout va pour le mieux.
L'eau dans le bassin devient
de plus en plus verte chaque
jour.
Quand faut'il récolter ? (Contrôle de mesure de la densité
de la
culture : solution):
Au XVI° siècle,
un astronome
de Vatican nommé
SECCHI s'intéressait à
la lumière. Il s'intéressait
aussi au fait que l'intensité
de la lumière
diminue quand elle passe au travers
d'une
colonne d'eau. Il inventa un
instrument rudimentaire
pour mesurer les matières
microscopiques
suspendues dans l'eau… Une simple
baguette,
graduée en centimètres,
portant à son extrémité
inférieure un disque blanc.
Une fois plongé
dans l'eau en profondeur, jusqu'à
ce que
le disque ne soit plus visible,
on sait que
la lumière d'en haut pénètre
vers le disque
blanc et La profondeur du disque
donne alors
une mesure de turbidité
ou de concentration
de spiruline dans la culture.
La distance
depuis la surface jusqu'au disque
blanc est
appelée la profondeur
de Secchi ou densité
optique. Nous pouvons donc en
déduire le
nombre de filaments et le poids
sec de la
spiruline par litre.
|
Sources: from TECHNAP/CREDESA french document "GUIDE de PRODUCTION de la SPIRULINE:
http://www.ifrance.com/credesa
Notez que la lumière va jusqu'au disque
puis
revient j'usqu'à l'oeil.
la densité vrai
et la moitié de la densité
apparente.
|
Quand la profondeur de Secchi atteint 1,5
à 2 cm il est temps de
récolter - retirant
les algues de la culture jusqu'à
ce que le
disque soit visible à
une profondeur d'environ
4cm. Dans de bonnes conditions
vous pouvez
donc récolter de 1/6 à
1/3 de la culture
chaque jour - s'assurant journellement
que
la densité optique est
similaire à celle
de la veille. Si non, il faut
récolter une
plus petite quantité,
ou récolter moins souvent.
De même, si la densité
optique est plus grande,
cela signifie que la profondeur
de Secchi
est moins importante que la veille,
on peur
alors récolter une plus
grande quantité ou
récolter plus souvent.
Après récolte,
il faut rajouter dans le milieu
de culture les produits chimiques
que les
algues extraites ont absorbés
pendant leur
croissance. Pour chaque kilo de spiruline récoltée on doit ajouter 1,4
g de magnésium (ou 14,2g de sulfate de magnésium) ; 7,6g
de phosphore (ou 42,72g de phosphate dipotassique
d'hydrogène) ; 5,25g de soufre (ou 18,46 de sulfate dipotassique) ; 1g
de calcium (2,77g de chlorure de calcium) ; 4,88g de
chlorure de sodium (comme sel de mer, qui peuvent être
ajoutés
jusqu'à 8 ou 10g par litre
et qui contiennent
les micro-éléments
nécessaires tels que :
manganèse, zinc, cuivre, chrome, bore, sélénium
et molybdène) ; 120g d'azote (260.86g d'urée); 0.47g de fer (2,35 g de sulfate de fer); Plus 470g de
carbone venant de : 1723,5 d'anhydride carbonique
ou 3291.3g de bicarbonate de
soude
.
Quand on récolte, le concentré
de spiruline
qui stagne sur le dessus du filtre
s'appelle
le "gâteau filtraecirc;
" ou pâte. L'eau
qui s'est écoulée à
travers le filtre est
appelée filtrat - il retournera
dans le bassin
de culture. La pâte sur
le tamis filtrant
contient environ 85 à 90% d'humidité.
Avant
le processus du séchage,
l'eau est absorbée
par serrage, pressage, vide ou
en étant placée
sur un tamis vibrant. La pâte
contient toujours
environ 70% d'humidité
et le séchage doit
réduire celle-ci jusqu'à
environ 3 à 9% -
9% étant le maximum autorisé
selon le standard
indien sur l'algue spiruline,
catégorie spécifiée
comestible (1991). Il y aura
moins d'altération
, pour une longue période
de conservation,
si ce niveau maximum d'humidité
ramené é
5 ou à 7%.
Et, bien sûr, le produit
séché doit être
protégé de l'oxygène,
de la lumière et la
température être
en-dessous de la température
ambiante normale. Le meilleur
moyen d'y parvenir,
est de le mettre dans des sachets
plastique
en mylar aluminité - le
côté brillant à l'intérieur
- Si le sac est complètement
rempli, le très
peu d'air resté à
l'intérieur est absorbé
par la spiruline et met le plastique
en contact
direct avec l'algue, ceci s'appelle
mise
sous vide.
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