Dans les années 60, la société des mines SOSA TEXCOCO avait implanté un étang solaire d'évaporation, en forme de spirale, d'environ 3,4 kilomètres de diamètre (900 hectares) afin d'extraire le carbonate et le bicarbonate de sodium; ils eurent des problèmes à un certain endroit de la spirale où la concentration des sels et de l'alcalinité était idéale pour notre amie l'algue bleue dite spiruline ! Une concentration de floraison de spiruline " perturbait " les opérations minières. Par chance, &agrtave; ce moment, se déroulait à Mexico un congrès international sur le pétrole où assistait Geneviève Clément de l'Institut Français du Pétrole elle étudiait alors les méthodes possibles pour cultiver de la spiruline, (Ceci peu de temps après avoir appris que les Kanembous du Tchad mangeaient de la spiruline) et, l'équipe de l'IFP, en collaboration avec le Général Félix Busson, du corps pharmaceutique de l'armée française, s'intéressait à cet aliment trouvé en Afrique et qui pourrait être utiliser, en cas d'urgence, par des troupes isolées de l'armée.

Il produisit 300 tonnes de poudre de spiruline par an.
Une culture de spiruline dans un lac naturel - ou dans un bassin artificiel - est réellement diluée. Bien que la couleur puisse être d'un bleu-vert foncé et qu'il semble que l'on puisse marcher dessus, il n'y a que 0,1 à 0,6 gr d'algue sèche par litre. La culture doit donc être filtrée. A la Sté Sosa Texcoco la culture était pompée afin qu'elle puisse retomber dans une série de tamis filtrants inclinés. L'algue reste en surface pendant que la majorité de l'eau traverse les tamis et est renvoyée vers le bassin d'évaporation.
La pâte de spiruline circule par gravité vers la partie basse des filtres, aidé par un léger coup de jet d'eau fraîche qui rince également les sels contenus dans les algues.